Comment ça marche?
TouchDesigner fonctionne avec un système nodal, c’est-à-dire qu’on construit un projet en connectant des blocs appelés operators (OPs). Chaque OP a une fonction précise (image, son, données, géométrie, etc.) et on les relie comme un réseau de boîtes reliées par des fils.
Exemple : un opérateur Noise → génère des valeurs aléatoires → connecté à un opérateur image → puis à un opérateur de displacement = effet visuel de vagues.
Concept clé : la modulation de paramètres (échanger des données entre operators pour créer des variations).
Les familles d’OP principales
COMP (Component) : servent à organiser le projet et créer des interfaces.
TOP (Texture Operator) : travaillent avec les images et vidéos 2D.
CHOP (Channel Operator) : manipulent des signaux (audio, animation, capteurs, OSC, MIDI).
SOP (Surface Operator) : génèrent et transforment des formes 3D.
MAT (Material) : définissent l’apparence des objets 3D (textures, shaders).
DAT (Data Operator) : gèrent du texte, des tables de données ou du code Python.
Pourquoi c’est unique
Temps réel : chaque modification est immédiatement visible.
Non linéaire : on n’a pas de timeline fixe comme dans un logiciel de montage, on construit un flux d’informations flexible.
Interactif : tout peut être relié – une caméra, un micro, un capteur Arduino, un flux de données web.
👉 On peut donc voir TouchDesigner comme un laboratoire visuel, où chaque opérateur est un outil que l’on combine pour créer des visuels, des interactions et des expériences immersives.