La construction d’églises par des moyens moins que sacrés

Il y a des églises partout au Québec, mais la construction d’une église n’est guère une chose aisée. C’est pourquoi, dit-on, plusieurs de ces édifices partout au Québec auraient été construits avec l’aide du diable lui-même!

L’Islet, qui est riche en légendes, est une des sources les plus connues de cette histoire... et de plusieurs autres.

On raconte que le curé Panet, désemparé, se voit offrir un cheval par Notre-Dame de Bonsecours. Cet énorme et puissant animal noir pouvait déplacer toute charge, quel que soit son poids. La seule consigne : ne jamais le débrider.

Évidemment, quelqu’un enfreint la règle et le cheval diabolique se libère, laissant un énorme trou dans un rocher. Cet endroit restera maudit jusqu’à l’intervention du curé.

L’œuvre du cheval

Aucune image du cheval de légende n’existe, mais les archives de BAnQ regorgent d’images de ses supposés œuvres, dont l’église Notre-Dame-de-Bon-Secours à L’Islet et le monument du rocher, mis en place pour mettre fin à sa malédiction (ou pour la tempérance pour les personnes qui ne croient pas à la légende). Les habitants de Trois-Pistoles insistent aussi pour dire que le cheval a contribué à la construction de leur église.

Pour aller plus loin :

Pierre Lahoud, « Ça parle au diable », Continuité, no 181, été 2024, p. 44-45.