Des sirènes perdues, mais toujours dangereuses
Selon la légende, quelques jeunes sirènes se seraient perdues en retournant vers la mer Rouge et se seraient trouvées prises dans le golfe du Saint-Laurent entre les îles de la Madeleine et l’île d’Anticosti.
Comme leurs sœurs européennes, les sirènes du Golfe attirent les marins avec leur chant avant de les attirer dans les fonds marins. Parfois, elles se reposent sur un rocher; parfois, elles sont prises dans les filets de pêche, mais une chose est certaine : écouter leur chant entraîne une mort assurée.
Pouvez-vous les voir sur les photos?
Rivière Patate à l’Île d’Anticosti, 1920-1930. Archives nationales à Sept-Îles, fonds Joseph-Émile Chabot (P61, S1, P159).
Anticosti, vue du large, 1920-1930. Archives nationales à Sept-Îles, fonds Joseph-Émile Chabot (P61, S1, P7).
Plage à Bassin, Îles de la Madeleine, P. Qué., carte postale, Cornwall, Publicité Archipel.
Que de jolis morses?
Déjà, au xixe siècle, certains doutaient de la véracité des légendes de sirènes. On trouve plusieurs articles qui expliquent que des marins auraient pris des lamantins, des morses ou des phoques avec leurs doux yeux pour des femmes à queues comme dans La Gazette de Joliette (1895) et Le Canada français (1932). Il y a même des bandes dessinées pour démentir la légende.